Halloween 2, la créature qui imite les cris de bébés la nuit d’Halloween 2.

La créature qui imite les cris de bébés la nuit d’Halloween 2.

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Le thème que j’ai choisi sur la légende est la créature qui imite les cris de bébés la nuit d’Halloween 2.

Au cœur d’un petit village isolé, où les brumes d’octobre enveloppent les maisons de mystère, une légende urbaine circule parmi les habitants, surtout à l’approche d’Halloween. Cette légende parle d’une créature terrifiante qui arpente les rues la nuit où les enfants se déguisent et se préparent à récolter des friandises. Selon les rumeurs, cette entité a un goût particulier pour le désespoir et la peur, et son mode opératoire est particulièrement insidieux : elle imite les cris de bébés.

Tout a commencé il y a plusieurs générations, des dizaines d’années avant que les célébrations d’Halloween ne prennent le tournant festif que nous connaissons aujourd’hui. À cette époque, le village se dotait de traditions plus sombres. Les nuits d’automne se déroulaient dans une ambiance hybride, où le temps ressemblait à un mélange de rituels ancestraux et de féerie ambiante. Les villageois racontaient des histoires de créatures qui se nourrissaient de la peur, mais peu savaient qu’une entité particulièrement malveillante s’était établie dans la région.

Les premiers rapports sur la créature sont apparus après la disparition inexplicable de plusieurs nourrissons pendant la nuit d’Halloween. Les mères affolées, en entendant des cris déchirants de leurs bébés, se précipitaient dans leur chambre, mais trouvaient toujours leurs petits endormis, sains et saufs. En revanche, dès qu’elles sortaient de leur maison, elles entendaient les pleurs à l’extérieur. Un villageois, un vieux chasseur, avança l’hypothèse que la créature utilisait ses cris pour tromper les adultes, les attirant hors de leurs maisons pour leur faire face à leur plus grande peur : la perte de leur enfant.

La légende prend une tournure tragique lorsque, une nuit d’Halloween, une mère désespérée, à la recherche d’une friandise perdue, quitta sa maison sans vérifier l’état de son fils endormi. Attirée par un cri d’enfant résonnant dans les ruelles, elle suivit la source du son sans se retourner. Les cris étaient si réalistes, si convaincants, qu’elle ne douta pas un instant que quelque chose ne tournait pas rond. En quelques instants, ses voisins virent la silhouette de la mère disparaître dans l’obscurité, attirée par ce qui semblait être son propre enfant.

Mais lorsque le jour se leva, elle n’était jamais revenue. Les villageois, inquiets, formèrent une expédition pour la chercher, mais en vain. Ce qui jeta les bases de la légende était par conséquent une nuit marquée par l’angoisse. Ils disent que la mère aurait été happée par la créature, la prenant comme un appât et la laissant errer sans but, déchirée entre la réalité et l’illusion des cris de son bébé. Ce fut à partir de cet incident que l’on commença à voir des lanternes allumées aux fenêtres la nuit d’Halloween, conçues pour éloigner l’entité en quête de désespoir.

Au fil des années, les histoires se sont multipliées. Des témoins ont affirmé avoir entendu les cris désespérés d’un enfant pendant la nuit d’Halloween, loin de chez eux, alors qu’ils se promenaient en quête de bonbons. Des groupes d’enfants, pendant leurs campagnes de collecte de friandises, affirment que, à plusieurs reprises, ils se sont arrêtés au son de ce cri frappant, seulement pour voir des ombres se mouvoir dans l’obscurité. Les adultes, lorsque convoqués, attrapaient souvent un léger tremblement de voix, hésitant à admettre qu’ils avaient aussi entendu ces cris.

L’histoire précise que la créature, qui serait dotée de longs membres décharnés et de yeux phosphorescents, ne se montre jamais en pleine lumière. Elle se cache dans les zones les plus sombres du village, attendant patiemment qu’une âme se perde dans la brume pour amplifier son pouvoir. Les avis sont partagés : certains disent qu’il s’agit d’un esprit vengeur, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’un démon, une entité attirée par l’innocence perdue.

De nos jours, à chaque Halloween, le village vit dans l’angoisse des récits ancestraux. Les parents mettent en garde leurs enfants de ne jamais répondre à un accueil d’un enfant qu’ils ne connaissent pas, ni de suivre un son qui pourrait résonner comme un cri de bébé. Les enfants portent des déguisements pour se fondre dans la nuit, espérant ainsi échapper à l’attention de la créature.

Les fêtes se sont modernisées, mais les villageois ne cessent jamais de croire à l’histoire… Il est devenu coutume d’organiser des veillées pendant la nuit d’Halloween pour se raconter des histoires, maintenir les traditions vivantes et rester groupés, à l’abri des légendes qui prennent vie.

Au-delà de la frayeur et des superstitions, la légende de la créature qui imite les cris de bébés rappelle à chacun l’importance de la vigilance, de la solidarité et de la protection envers les plus vulnérables. L’histoire est également un écho vicieux de la peur de la perte et du désespoir, devenant ainsi une sorte de mise en garde sur la fragilité des choses que nous tenons pour acquises.

La prochaine fois que vous entendrez un cri perçant pendant la nuit d’Halloween, rappelez-vous qu’il pourrait s’agir du son d’une âme errante, cherchant à capturer la peur des vivants. Mais n’oubliez jamais de vérifier vos enfants et de rester toujours vigilant, car dans l’ombre d’une nuit d’octobre, les légendes urbaines peuvent devenir réalité.

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