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Latoya Ammons

Latoya Ammons.

Latoya Ammons Source google

L’affaire Latoya Ammons, également connue sous le nom de « 200 Demons House » ou « Demon House », est l’un des cas de possession démoniaque les plus documentés et médiatisés aux États-Unis. Elle s’est déroulée à Gary, Indiana, en 2011, et a suscité un intérêt considérable en raison de la quantité de témoignages, de rapports officiels et d’interventions religieuses et policières qui la composent. Voici un résumé détaillé de cette affaire complexe.

En novembre 2011, Latoya Ammons, âgée de 32 ans, sa mère Rosa Campbell, et leurs trois enfants emménagent dans une maison située au 3860, rue Carolina, à Gary. La famille, confrontée à des difficultés financières et personnelles, espère y trouver un nouveau départ. Cependant, peu après leur installation, des phénomènes inquiétants commencent à se produire. En décembre, la famille remarque l’invasion de mouches noires sous la véranda, malgré les températures hivernales, ce qui leur paraît anormal.

Rapidement, des activités paranormales plus inquiétantes apparaissent. Rosa Campbell entend d’abord des pas au sous-sol et des portes qui grincent. Elle prétend même avoir aperçu la silhouette d’un homme arpentant le salon, laissant des empreintes de botte. Elle affirme avoir été étranglée par une force inconnue, ce qui renforce leur angoisse. La fille de 12 ans, lors d’une soirée pyjama, aurait lévité au-dessus de son lit, inconsciente, sans aucun souvenir de l’incident. Son frère aîné aurait été projeté violemment dans la pièce par une force invisible, tandis que le plus jeune aurait eu les yeux révulsés, grognant en disant « il est temps de mourir » ou « je vais te tuer ». Ces phénomènes, rapportés par la famille, sont perçus comme des manifestations d’une activité démoniaque.

Face à ces événements, la famille contacte un médecin, le docteur Geoffrey Onyeukwu, en avril 2012. Lors de sa visite, le médecin constate un comportement « délirant » chez les enfants, sans pouvoir expliquer rationnellement leurs actions. Des policiers sont alertés, et les enfants sont emmenés à l’hôpital, où leur comportement inquiétant continue. La famille raconte que les enfants avaient commencé à agir de façon violente et étrange, avec des comportements qui semblaient contrôlés par une force extérieure. La police rapporte également avoir vu une « ombre » dans une photo prise dans la maison, ce qui alimente l’idée d’une présence paranormale.

Des professionnels de la protection de l’enfance (DCS) sont également mobilisés. Certains agents affirment avoir vu des comportements bizarres, comme un enfant qui « monte le mur à reculons ». Toutefois, des experts psychologues concluent que les enfants manipulent ou exagèrent, influencés par leur mère, qui elle-même présente des antécédents d’irrégularité scolaire et de problèmes personnels.

Face à ces phénomènes, la famille décide de faire appel à un prêtre, le révérend Michael Maginot, pour pratiquer un exorcisme. Après avoir interrogé la famille en avril 2012, le prêtre conclut que leur maison est infestée de démons et commence à réaliser des rituels. Il pratique à plusieurs reprises des exorcismes, en anglais puis en latin, incluant des prières et des brûlures de sauge et de soufre dans la maison, notamment dans la cave où se concentre la majorité des activités malfaisantes. Ces rites semblent apaiser temporairement la situation, mais les événements reprennent rapidement de plus belle.

Les phénomènes deviennent de plus en plus violents et inquiétants : objets qui se déplacent, portes qui s’ouvrent et se ferment toutes seules, bruits de pas, silhouettes sombres traversant les pièces, et apparitions terrifiantes. La famille raconte aussi que la force démoniaque pouvait prendre possession de leurs corps, notamment celui des enfants, qui adoptaient alors des expressions monstrueuses, des voix gutturales, et manifestaient des comportements agressifs et étranges.

Les événements intenses incluent la lévitation d’un enfant, la projection d’un autre à travers une pièce, et des incidents où la maison semble être un véritable portail vers l’au-delà. Une bouteille de désodorisant aurait lévité dans le salon, une créature sombre aurait été vue sortir d’un placard, et des silhouettes blanches ou verdâtres ont été photographiées dans la cave. La maison elle-même présente des traces mystérieuses, comme des empreintes humides ou des substances huileuses qui apparaissent et disparaissent inexplicablement.

Les policiers, témoins de ces phénomènes, constatent que leurs équipement électronique se détraque ou fonctionne de manière erratique. La radio s’éteint, les batteries de leurs appareils se déchargent sans raison, et même leurs véhicules subissent des dysfonctionnements, comme le siège qui se déplace seul ou des ombres dans leurs photos. Ces incidents renforcent la conviction de certains témoins que des forces occultes sont à l’œuvre.

Une enquête plus approfondie révèle que la maison, construite en 1926, a connu peu d’événements tragiques. Cependant, une rumeur persistante évoque un garçon qui aurait été victime d’un accident dans le passé. Un enfant saurait pendu aux rideaux dans les années 1930, et sa famille aurait sombré dans l’alcoolisme et de l’occulte pour tenter de communiquer avec lui. Ces histoires restent hypothétiques, mais elles alimentent la croyance que des forces occultes ont pu s’ancrer dans la maison depuis longtemps.

Les policiers et le prêtre découvrent aussi des autels improvisés, des croix tracées avec de la sauge, et des traces de sel dans la maison, tous utilisés dans des rituels pour repousser le mal. Cependant, la maison semble résister à ces tentatives.

Après plusieurs visites, le prêtre Maginot demande l’autorisation d’effectuer un exorcisme majeur. L’évêque du diocèse, Mgr Melczek, refuse initialement, n’ayant jamais autorisé d’exorcismes. Le prêtre décide alors de procéder à un exorcisme mineur, à l’aide de prières, de bénédictions, et de rituels dans une église. Lors de cette cérémonie, des sensations étranges se manifestent : un sentiment de présence, des frissons, et la sensation que quelqu’un soufflait dans leur cou. La maison est également bénie, mais peu de temps après, des phénomènes plus terrifiants surviennent, comme la croix qui se brise ou le Christ arraché de son support.

En juin 2012, un exorcisme plus puissant est planifié, incluant le recours aux noms des démons. Latoya ressent des convulsions, des douleurs, et des manifestations physiques lors des rituels, mais l’Église reste sceptique quant à la possibilité de réellement chasser ces forces. La famille, toutefois, affirme que la possession continue de les hanter, et que leur vie a été profondément bouleversée.

En novembre 2012, Latoya retrouve la garde de ses trois enfants après six mois de séparation. La famille affirme que les psychologues n’ont trouvé aucune pathologie chez eux, et que leurs comportements étaient influencés par leur mère. Les enfants sont profondément heureux de retrouver leur mère, mais la maison de Carolina Street est désormais abandonnée, devenue un lieu de curiosité et de crainte.

Rosa et Latoya, désormais en sécurité à Indianapolis, témoignent de leur expérience dans la presse, malgré le scepticisme général. Elles insistent sur la véracité de leur récit, affirmant avoir vécu des phénomènes que la science ou la médecine ne peuvent expliquer. La notoriété de l’affaire entraîne également la participation de policiers et de prêtres, qui confirment certains aspects étranges.

Les experts sceptiques, comme Joe Nickell, soulignent que plusieurs témoignages et preuves sont exagérés ou mal interprétés. Des analyses montrent que certains phénomènes peuvent s’expliquer par des illusions, des manipulations ou des hallucinations. La maison, selon eux, aurait été utilisée comme un moyen d’échapper à des difficultés personnelles ou financières, et certains événements auraient été amplifiés par la croyance et la peur.

Malgré cela, des policiers, des prêtres, et des témoins affirment avoir vécu des expériences irréfutables, et certains pensent que la maison est un véritable « portail vers l’enfer ». La police a rapporté que des phénomènes inexpliqués, des ombres, et des anomalies électroniques se produisaient lors de leurs visites.

L’affaire Latoya Ammons demeure un cas emblématique de possession démoniaque, mêlant témoignages personnels, interventions religieuses, investigations policières, et analyses sceptiques. Elle illustre la difficulté à distinguer la réalité du surnaturel face à des phénomènes inexpliqués, et soulève des questions sur la foi, la psychologie, et la perception de l’invisible. Si la science reste sceptique, la famille Ammons, elle, affirme avoir vécu une expérience qui a changé leur vie, et qui continue d’alimenter le folklore urbain autour de cette maison prétendument maudite.

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